mercredi 2 mai 2012

Mes réflexions sur le cours d’aujourd’hui suite à notre rencontre avec Mathieu Roy

Aujourd’hui ce fût un cours extrêmement intéressant, nous avons eu la visite de Mathieu Roy auteur du documentaire Surviving Progress que je vais visionner ce soir à l’Université de Hearst. Ce documentaire parle surtout les pièges du progrès. J’aime beaucoup l’histoire des mammouths de Wright que l’on a aussi discutée avec Mathieu. C’est essentiellement que les chasseurs-cueilleurs qui ont appris à tuer deux mammouths à la fois au lieu d’un seul ont fait un réel progrès, mais ceux qui ont apprit à en tuer un troupeau en les faisant culbuter au bas d’un escarpement en ont bien trop fait. Voila un piège du progrès, les bienfaits immédiats que procurait toute cette nourriture ont aussi emmené des conséquences bien plus graves pouvant avoir causé une famine puisque des troupeaux entiers étai détruit donc il n’y avait pas de reproduction. Alors, plus de mammouths à chasser. Je trouve vraiment tout comme Mathieu Roy que cette histoire représente bien notre situation. On recherche la gratification immédiate sans penser aux conséquences.

La visite de Mathieu m’en a appris beaucoup, comme la notion de pathologie idéolique, qui est une fois aveugle en une croyance. La pathologie idéologique pourrait aussi expliquer notre situation, on croit dur comme fer que la technologie nous sauvera malgré les preuves du contraire. Tout ce que j’ai appris aujourd'hui me fait vraiment réfléchir à ce que je pourrais faire pour faire et devenir une meilleure personne. Le moyen que nous disposons vraiment en tant qu’individus est de procéder à des petits changements un jour à la fois et essayer de changer nos habitudes même si cela peut nous paraitre difficile. Espérons que l’histoire ne ce répétera pas et que plus de gens prendrons des résolutions pour changer pour le mieux.

1 commentaire:

  1. Tu as raison d'insister sur l'idée des pièges du progrès. Comme le disait notre conférencier, c'est beaucoup plus là qu'est le problème qu'avec l'idée même du progrès. Ceci dit, il reste que nous avons beaucoup de mal à apprendre les leçons de notre histoire avec les pièges du progrès. La preuve? Si on admet que nous sommes tombés dans le piège du progrès avec ton exemple de la chasse, qui est conscient aujourd'hui que notre civilisation dépend de l'agriculture, c'est-à-dire de la solution que nous avons prise pour échapper aux problèmes que nous avions créés avec la chasse? N'est-ce pas un peu bizarre que l'agriculture ne soit pas au centre de nos préoccupations pour aujourd'hui et pour l'avenir?

    Luc

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